Le travail d'écriture "Se sentir extrêmement vivant"

Juliette :

Vocabulaire : Propose-moi ta définition pour chacune de ces expressions :

-          La structure du texte : Que le récit ait du sens. Que les événements suivent bien la courbe du temps. ( ex :  d'abord il tombe, ensuite, il se fait mal).

-          Le rythme du texte : Lorsque on accélère de plusieurs jours, plusieurs mois, ou plusieurs années ou si tout le livre tient en une semaine...

-          Le rôle et la place des dialogues : Qu'il y en ait raisonnablement car ce n'est pas ça qui fera avancer l'histoire, même si c'est souvent ce qui nous fait le plus rentrer dans l'histoire.

-          L’importance d’employer un seul mot à la place de trois ou quatre : Pour enrichir le texte. Il ne faut pas utiliser toujours dire ou faire...

-          La manière d’éviter les digressions inutiles : Faire un schéma narratif.

-          La manière de faire avancer le récit : Avec des mots (le lendemain) ou même par chapitre ( chapitre 7 dix ans : plus tard)...

Tous les soirs, on s'allonge, on ferme les paupières, et on attend que le sommeil vienne. Je l'ai fait de nombreuses fois en inventant une histoire pour m'endormir. Créer par rapport à un livre, à un fim ou à partir de rien. Puis le sommeil coupe mon histoire à un moment et je m'endors. Le matin, je la reprends à partir de mon dernier souvenir et ainsi de suite… 

Cette fois-là, j'avais été tellement prise dans mon récit qu’il m’avait maintenue réveillée. J'en avais eu les larmes aux yeux car l'histoire était triste et j'avais mis quelques secondes  pour me rendre compte que j'étais dans mon lit. Après m'être aperçue de ça, je m'étais endormie quelques instants plus tard, tant j'étais épuisée...

Lucas

Les mécanismes de la fiction : histoire fondée plus souvent sur des faits imaginaires que sur des faits réels. Les personnages sont dits « fictifs ». Le terme « fiction » vient du latin « fictio » qui veut dire « façonner, former, créer, se figurer ».

La structure du texte : la structure d’un texte est repérable lorsqu’elle est bien organisée et présentée. C’est la façon dont le texte est découpé (paragraphes, chapitres, etc…)

Le rythme du texte : il résulte des rapports qui s’établissent entre le temps de la fiction/l’histoire et celui de la narration/récit.

Le rôle et la place du dialogue : Le dialogue sert à informer sur l’action, sur le rôle du personnage et ses caractéristiques dans l’action. C’est la manière dont l’auteur fait parler directement le personnage.

L’importance d’utiliser un seul mot à la place de 3 ou 4 : C’est pour éviter de trop rallonger le récit et aller directement à l’essentiel pour que le lecteur comprenne plus vite.

La manière d’éviter les digressions inutiles : les digressions sont les remarques qui interviennent dans le corps d’une phrase et qui sont souvent en rapport avec le récit. Il faut chercher des mots simples et se concentrer uniquement sur ce qu’on veut raconter.

La manière de faire avancer le récit : Le narrateur ne peut pas expliquer en détails. Il doit faire des choix. Le but est d’accélérer le rythme du récit donc le narrateur parle moins et détaille moins.

Comme tous les samedis, j’allais faire du vélo en forêt. Mon terrain favori, je le connaissais par cœur, je ne m’amusais presque plus…

Mais ce jour-là, ce n’était pas comme d’habitude. Il n’y avait personne, je me sentais seul, en communion avec la nature. Je prenais mon vélo, montais en haut de la piste, quand tout à coup, j’entendis un grognement affreux. Je me retournai, j’avais très peur. J’aperçus un ours en train de courir vers moi. Je pris mon vélo, descendis à travers les arbres, les bosses et les buissons. Je ressentais dans mes membres tous les chocs que mon vélo subissait, je pouvais entendre le cri de l’ours résonnant dans ma tête. Je recevais des branches et de la terre sur le visage. Je m’amusais et j’avais peur en même temps. Je me sentais de plus en plus vivant, en voyant les bosses que je pouvais franchir à cette allure folle. Cet instant effrayant et magique à la fois restera toujours gravé dans ma mémoire.

 Sacha

Chaque samedi, en prenant la voiture, j’ai hâte d’être au cours de Parkour *, devant un saut difficile ou devant un mur. Alors, je ressens vraiment la peur. La vraie peur celle qui…. La peur de tomber, d’avoir mal est présente mais elle ne me domine pas. C’est la peur qui suscite la détermination et qui me pousse en avant. Alors chaque obstacle me fait frissonner et je suis si content quand j’arrive, pratiquement dans tous les cas, à les dépasser.

Après avoir réussi ce que je croyais impossible, je suis fier et plus motivé que jamais. Mais le Parkour n’est pas uniquement un défi personnel…

Célia

La structure de textes: La structure d'un texte, essentielle à sa compréhension. La structure d'un texte est directement repérable, même inconsciemment, lorsque le propos est bien organisé, hiérarchisé et présenté. ... Pour la clarté de la lecture, les textes sont bâtis selon une structure précise qui permet d'ordonner les idées qu'ils expriment.

Le rythme du texte: Il résulte des rapports qui s'établissent entre le temps de la fiction et celui de la narration.

Le rôle et la place des dialogues: Le dialogue sert à : informer sur l'action : sur la situation : le lieu, le moment, les personnages ; sur le rôle du personnage ; peindre le personnage : le langage des personnages reflète leur rang social, leur caractère et leur rôle dans l'action.

J’ai décidé de prendre comme activité qui «me fait sentir excessivement vivante», le skateboard. Je le pratique de nombreuses fois car j’ai la sensation de me sentir libre. Souvent je vais tout en haut des parkings pour en faire, c’est plus tranquille. J’y vais avec ma meilleure amie et on passe l’après-midi à en faire. C’est vraiment une sensation que j’aime et que je ressens comme aucune autre activité car là,je me sens vraiment libre et je peux aller à toute vitesse.

Clément

Le confinement est fini. C'est la reprise des cours et en arrivant, je suis content d'être là car je sais que je vais revoir tous mes amis. Au moment où je les aperçois, je me dis que j'ai de la chance d'aller à l'école car alors, j'ai une vraie vie sociale. L'école me permet aussi d'apprendre de nouvelles choses mais surtout de m'amuser et de discuter avec mes amis. Grâce à cela, je passe une bonne journée.

Diego

J’avais l’habitude de venir là tous les mercredis mais ce jour était particulier car je venais de passer un examen et je n’étais pas peu fier. Je me sentais grandir tout en étant un peu stressé. Généralement, je n’étais jamais seul, j’étais toujours avec mes camarades ! Mais aujourd’hui, je devais me débrouiller seul au milieu de tous ces gens qui avaient un bon niveau. J’étais inquiet à l’idée de ne pas le réussir cet examen et je sentais une boule là, dans le ventre, qui me procurait un stress vraiment fort. Je me raccrochais à l’idée que je connaissais la monitrice et qu’elle était très sympathique et qu’elle m’encouragerait. Ce qui me remonta encore plus le moral, c’est la possibilité offerte de choisir moi-même le cheval pour la partie théorique. Le mien était le plus grand de l’écurie et son nom était Amiral. La fin de la journée se passa alors plutôt bien et je finis par obtenir ce que j’étais venu chercher et qui m’avait couté tant d’angoisse et de stress. Maintenant, je suis prêt à recommencer car ce fut une expérience inoubliable.

 Esteban

      L’activité où je me sens excessivement vivant est le vtt. Je fais du vélo depuis mes 5 ans et cela doit faire 2 ans que je fais du vtt. Je me sens tellement bien quand je descends une pente rocheuse avec plein de racines sur le chemin mouillé etc… car il faut redoubler d’attention et être précis dans le placement de sa roue. Le vtt est très technique : à quel moment je dois freiner, à quel moment je dois tourner, où dois-je me placer à droite, à gauche du chemin ou au milieu, tous ces petits calculs qu’il faut faire progresser.

        Et pour progresser il faut tomber, recommencer s’aventurer dans des chemins inconnus et profiter. Cette activité permet de faire du sport et de se sentir vivant, pour ma part, mais aussi d’apprendre à faire attention à son matériel et l’entretenir. Cette activité peut se montrer dangereuse, il faut donc toujours être équipé : casque, gants pour moi, mais il existe d’autres types de matériels de protection. Il faut toujours rester vigilant !

Guilhem 

C'était une journée banale, j'étais allé à l'école, j'avais étudié et j'étais rentré. Rien de spécial ne m’était arrivé . Alors,pourquoi, pourquoi est-ce-que, en allant me coucher, j'étais aussi excité?  Je pensais au lendemain et  à tout ce que j'allais faire.

Mon lit était plus chaud. , Je me sentais plus vivant, plus attentif, mais je ne voyais pas ce qui pouvait me faire ressentir tout cela. Pourtant, je dormais tous les jours, là dans mon lit qui n’avait pas d'autre utilité.

J'étais content, impatient, stressé, je ne faisais que penser au lendemain.